atelier
du formier
L’atelier
du formier
« Pour faire de beaux chapeaux, on a besoin de formiers, c’est un travail de sculpteur, très important pour la mode »
Jean barthet – modiste (1920 – 2000)
Autant dire qu’entre formiers, modistes et chapeliers existe un lien étroit, surtout lorsqu’il s’agit de créations originales.
Sculpter le bois et d’autres matériaux était l’art de Didier depuis plus de 10 ans, ce travail artistique l’a tout naturellement porté vers le métier de formier, car un chapeau c’est avant tout une sculpture. Il a mis en place sa formation d’une année avec l’aide du Musée du chapeau à Chazelle-sur-Lyon, puis auprès de différents artisans d’Art et sous l’aile d’un des plus expérimentés et fameux formiers français Tino Ré.
Didier met cette expérience et cette passion a votre service, vous modistes, chapeliers. Aucune limite à votre imaginaire, à votre façon de faire. Que ce soit un modèle à reproduire, un prototype, un croquis, une photo, des explications ou conseils, tout est fait pour potentialiser votre travail et votre créativité. Didier réalise pour vous des produits artisanaux durables (en bois de tilleul), innovants et créatifs correspondant à vos demandes et attentes précises en termes de qualité. Vos chapeaux se démarqueront ainsi des productions industrielles.
« Il faut bien sûr avoir un sens artistique pour être formier mais, il faut aussi savoir produire en même temps. C’est là une différence avec le métier de sculpteur. Le travail de sculpture sur certaines formes représente plusieurs dizaines d’heures de travail selon sa complexité… »
Le métier de formier est plus complexe qu’il peut sembler au premier abord et nécessite de multiples compétences et connaissances en sculpture, ébénisterie, tournage sur bois, patronage, mise en forme et connaissances des matériaux utilisés par les modistes. Le formier doit avoir le sens des proportions, des lignes des volumes.
Il doit allier un sens artistique affirmé, une culture des arts décoratifs et de la mode du dessin. Une connaissance de l’histoire de l’art et de l’ornement est nécessaire. Les savoir-faire se transmettent souvent ainsi de main à main, d’atelier en atelier avec patience …
Didier est allé glaner des savoir-faire et techniques auprès d’un ébéniste, d’un restaurateur de meuble, d’un des derniers sculpteur ornementaliste, d’une modiste confirmé à l’atelier musée du chapeau de Chazelles sur Lyon et bien sur du formier Tino Ré, passant du temps à ses cotés à observer et apprendre les tours de main et petits secrets d’atelier.
« Plus que le simple apprentissage d’un métier, les mains doivent être au service de la pensée, de la créativité. Ceci implique de passer de nombreuses heures à l’établi avec l’outil en main pour comprendre et maîtriser des techniques multiples, sculpture, répétition des gestes ronds, ponçage et finition… »
